
Les ZFE vont-elles être supprimées ?
Les Zones à Faibles Émissions (ZFE), ces périmètres urbains interdisant la circulation des véhicules les plus polluants, font l’objet d’une remise en cause historique. Instaurées en 2019 pour lutter contre la pollution atmosphérique, les ZFE sont aujourd’hui menacées de suppression par un vote surprise des députés. A ce propos, pour en savoir plus le sujet, nous avons rédigés un dossier complet sur les ZFE en 2025.
Ce choix de suppression pourrait coûter plus de 3 milliards d’euros à la France et bouleverser la politique environnementale des grandes métropoles. Entre enjeux sanitaires, pressions européennes et fractures sociales, découvrez les impacts majeurs de cette décision qui concerne des millions d’automobilistes.
Le risque d’une perte massive d’aides européennes
La Direction générale du Trésor a révélé que ces subventions font partie du plan national de relance et de résilience (PNRR). Ce dispositif garantit à la France 40,3 milliards d’euros jusqu’en 2026, sous réserve du respect des engagements pris.
Une analyse est actuellement menée à Bruxelles concernant la réalisation des études préalables dans 18 agglomérations. Cette évaluation déterminera le versement des fonds prévus pour 2025, soit 3,3 milliards d’euros.
La situation s’avère d’autant plus critique que la Commission européenne pourrait exiger le remboursement d’un milliard d’euros déjà perçus. Cette perspective inquiète particulièrement le cabinet d’Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique.
La réaction des métropoles concernées
Les maires des grandes agglomérations manifestent leur désaccord face à cette décision. La Métropole de Lyon refuse catégoriquement d’abandonner ses restrictions de circulation, soulignant les résultats positifs obtenus depuis janvier 2025.
Paris et Grenoble prévoient des recours juridiques pour maintenir leurs dispositifs locaux. Les élus montpelliérains proposent une adaptation progressive du système plutôt qu’une suppression totale.
À Strasbourg et Marseille, les édiles plaident pour une approche territorialisée. Un collectif de 42 maires demande au gouvernement de préserver l’autonomie des villes dans la gestion de leur mobilité urbaine.
Les métropoles de Nantes et Bordeaux, qui préparaient leur entrée dans le dispositif, suspendent leurs investissements en attendant la décision finale du Parlement.
Quand la loi ZFE sera-t-elle supprimée ?
Le vote du 26 mars en commission marque une première étape vers l’abolition des ZFE. Le texte sera débattu en séance plénière à l’Assemblée nationale le 8 avril prochain. S’il est adopté, il devra ensuite passer devant le Sénat pour validation.
L’application concrète de cette mesure ne pourrait intervenir qu’après la promulgation définitive de la loi, prévue pour l’été 2025. Cette période transitoire permettrait aux acteurs concernés d’adapter leurs politiques de mobilité.
Des amendements alternatifs proposent un moratoire de cinq ans plutôt qu’une suppression totale. Cette option intermédiaire, soutenue par plusieurs groupes parlementaires, vise à repenser le système tout en préservant ses objectifs environnementaux.
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