Quand acheter une voiture essence - Conseils et astuces
L’achat d’une voiture essence requiert une attention particulière. Le moment idéal pour cette acquisition serait la fin du mois ou de l’année. Cependant, il est crucial de considérer votre kilométrage annuel, car un véhicule essence est plus avantageux pour ceux roulant moins de 20 000 km/an. En 2024, la situation pourrait se compliquer avec l’éventuelle interdiction des moteurs thermiques. Abordons ces aspects en détail.
Les critères à considérer avant l’achat d’une voiture essence
Avant de vous engager dans l’achat d’une voiture essence, plusieurs facteurs doivent être pris en compte pour garantir un choix optimal.
- Le coût : Généralement, les voitures essence sont moins chères à l’achat que les voitures diesel. Cependant, le coût d’entretien et de carburant peut varier et doit être pris en compte.
- La vignette Crit’Air : Elle classe les véhicules selon leur niveau de pollution. Veillez à choisir une voiture qui respecte les normes antipollution en vigueur, surtout si vous prévoyez de conduire dans des zones à faibles émissions.
- L’usage prévu : Si vous prévoyez de faire beaucoup de longs trajets, une voiture diesel pourrait être plus économique. Pour une utilisation citadine ou de courtes distances, une voiture essence est généralement préférable.
- Le bonus écologique : Certaines voitures peuvent bénéficier d’un bonus écologique, qui est une aide à l’achat pour les véhicules neufs à faible empreinte carbone.
- L’état du véhicule (pour les occasions) : Inspectez soigneusement l’état de la voiture, notamment le kilométrage, l’âge du véhicule et le carnet d’entretien.
Quel kilométrage maxi pour une essence ?
Le kilométrage maximal d’une voiture essence est une donnée cruciale à prendre en compte lors de l’achat. En moyenne, une voiture essence bien entretenue peut atteindre jusqu’à 250 000 km avant de présenter des signes de dégradation majeure. Cependant, cette valeur peut varier en fonction de nombreux facteurs.
- Modèle de la voiture : Certaines marques et modèles sont réputés pour leur longévité et peuvent dépasser cette moyenne.
- Entretien : Un bon entretien régulier et respectueux des préconisations du constructeur peut grandement prolonger la vie d’un moteur.
Néanmoins, il est à noter que la valeur d’une voiture essence sur le marché de l’occasion commence à baisser significativement une fois le cap des 100 000 km franchi. Ce seuil est souvent considéré comme un indicateur de l’usure du véhicule et peut influencer le choix d’un acheteur.
Essence ou diesel : que choisir
Est-il encore judicieux d’acheter une voiture diesel ?
Dans la balance essence vs diesel, des interrogations demeurent. Si les véhicules diesel ont longtemps été plébiscités pour leur consommation moindre, la tendance s’inverse. La raison principale est la prise de conscience écologique, qui renforce les réglementations autour des émissions polluantes. Les voitures diesel, plus polluantes, sont ainsi de plus en plus délaissées. Toutefois, pour les gros rouleurs (plus de 25 000 km/an), le diesel peut encore se révéler économiquement intéressant grâce à sa consommation inférieure. Mais attention, l’écart de prix à la pompe entre essence et diesel tend à se réduire. Il faut aussi prendre en compte le malus écologique plus élevé pour le diesel et la restriction de circulation dans certaines zones urbaines.
L’impact de l’année sur l’achat d’une voiture essence
Quand prendre une voiture essence ?
Divers facteurs interviennent dans le choix du moment le plus propice pour l’acquisition d’une voiture essence. Les promotions de fin d’année sont souvent une opportunité pour obtenir un meilleur prix. En effet, les concessionnaires cherchent à maximiser leurs ventes et atteindre leurs objectifs annuels.
Autre moment à considérer : le changement de modèles. Lorsqu’un nouveau modèle sort, les concessionnaires cherchent à écouler les stocks des anciens modèles, ce qui peut entraîner de bonnes affaires. Ces transitions se produisent généralement au printemps et à l’automne.
Le début de l’année peut aussi être un bon moment, comme le suggèrent les mois de janvier, février et mars. Les concessionnaires cherchent alors à booster leurs ventes après la période des fêtes.
Une autre période favorable serait durant les salons de l’auto, où les constructeurs automobiles rivalisent d’offres pour attirer les clients.
Il est donc judicieux de surveiller ces périodes tout au long de l’année pour profiter des meilleures opportunités.
L’influence du contexte économique et écologique en 2024
En 2024, le contexte économique et écologique a largement influencé le choix des consommateurs en matière de motorisation. Dans un souci de protection environnementale, un nombre croissant de consommateurs se sont tournés vers des alternatives plus vertes aux voitures essence, comme les véhicules hybrides ou électriques.
Cependant, la voiture essence a gardé une certaine attractivité, notamment grâce à des tarifs d’achat généralement plus accessibles que ceux des véhicules électriques. De plus, les voitures essence ont continué à offrir une meilleure autonomie sur autoroute, ce qui a pu séduire certains conducteurs effectuant de longs trajets.
Par ailleurs, la hausse du prix des carburants et l’inflation ont pu peser sur le choix des consommateurs, les incitant à opter pour des véhicules plus économes en carburant. De même, l’augmentation des bonus écologiques et des malus pour les voitures les plus polluantes a pu influencer les décisions d’achat.
Voiture essence vs diesel : laquelle choisir en 2024 ?
La voiture essence face à la transition énergétique
La transition énergétique est un enjeu majeur qui influence de plus en plus le monde de l’automobile. Les voitures à essence sont directement concernées par cette évolution, notamment du fait de leurs impacts négatifs sur l’environnement avec des émissions de gaz à effet de serre conséquentes.
- Le Pacte vert de l’Union européenne prévoit l’interdiction de vente de nouvelles voitures à motorisation thermique à partir de 2035. Cette mesure vise à encourager l’adoption de technologies innovantes plus respectueuses de l’environnement, comme l’électrification des motorisations.
- De nombreuses villes, comme Paris, envisagent l’arrêt de la circulation des véhicules à essence d’ici 2030. Ces restrictions touchent particulièrement les grandes agglomérations où les enjeux de santé publique liés à la pollution de l’air sont importants.
- Les mesures fiscales, comme le malus écologique, incitent également les particuliers à se tourner vers des véhicules moins polluants. Les propriétaires de voitures à essence peuvent par exemple bénéficier d’une prime à la conversion pour l’achat d’un véhicule plus propre.
Ces différents éléments doivent être pris en compte lors de l’achat d’une voiture à essence, en évaluant les conséquences à moyen et long terme de ce choix.
Pourra-t-on encore rouler en voiture essence après 2025 ?
Face à la transition énergétique, la question de la pérennité des voitures essence après 2025 se pose avec acuité. En Europe, l’interdiction de la vente de voitures neuves à moteur thermique est programmée pour 2035, mais cela ne signifie pas l’arrêt de la circulation des véhicules essence existants. Les propriétaires pourront continuer à les utiliser, sous réserve de respecter les restrictions de circulation en vigueur dans certaines zones urbaines. Cependant, la tendance est à la décarbonisation et l’usage de carburants plus propres comme le Superéthanol E85 ou l’essence de synthèse pourrait se généraliser pour les voitures essence. Enfin, l’évolution de la fiscalité automobile pourrait également impacter le coût d’usage des véhicules à essence.
Quelle voiture essence ne pourra plus rouler en 2025 ?
En 2025, les restrictions de circulation imposeront une limite plus stricte aux véhicules essence. Les voitures dotées de la vignette Crit’Air 3, c’est-à-dire celles essence immatriculées avant 2006, seront concernées par ces restrictions. Ces véhicules seront notamment interdits de circulation dans certaines villes comme Paris, Lyon et Strasbourg, où des Zones à Faibles Emissions (ZFE) sont mises en place. Cela représente un grand nombre de véhicules, environ 21% du parc automobile actuel. Il est donc essentiel de se renseigner sur les spécificités de votre véhicule avant d’envisager un achat.
Quel avenir pour les voitures à essence face aux nouvelles normes environnementales
Face aux nouvelles normes environnementales, l’avenir des voitures essence est incertain. L’introduction de la norme Euro 7, prévue pour 2025, va renforcer les exigences en termes d’émissions polluantes. Cette réglementation pourrait rendre plus difficile la conception de véhicules essence conformes, poussant ainsi les constructeurs à se tourner davantage vers des alternatives plus propres. Par ailleurs, l’UE a fixé l’arrêt des ventes de voitures neuves essence et diesel à partir de 2035. Malgré ces contraintes, les véhicules essence actuels ne seront pas interdits de circulation et continueront à faire partie du parc automobile pour encore plusieurs années. Cependant, leur utilisation pourrait être limitée dans certaines zones urbaines où les restrictions de circulation se multiplient.
Comment choisir entre une voiture essence et diesel en fonction de son usage ?
Pour un usage inférieur à 15000 km par an, faut-il encore choisir diesel ?
L’usage annuel de votre véhicule est une variable clé dans le choix de la motorisation. Pour une utilisation inférieure à 15000 km par an, l’essence pourrait être une option plus viable que le diesel. En effet, les véhicules diesel sont généralement plus coûteux à l’achat et leur rentabilité nécessite un kilométrage plus élevé.
- Les voitures essence sont souvent recommandées pour les conducteurs effectuant des trajets principalement urbains. Elles ont l’avantage d’être plus souples et moins susceptibles de s’encrasser.
- L’entretien d’une voiture essence est généralement moins cher que celui d’un diesel. Cela peut représenter une économie significative sur le long terme.
Cependant, chaque cas est unique et le choix entre essence et diesel dépendra également d’autres facteurs tels que le prix de l’assurance, le coût du carburant et les normes environnementales en vigueur.
Quelle motorisation choisir pour un usage urbain ou routier ?
Pour un usage principalement urbain, les voitures essence sont souvent recommandées, surtout si vous parcourez moins de 12 000 km par an. Elles sont plus économiques à l’achat et offrent une bonne polyvalence.
Pour les trajets sur autoroute, l’essence peut également être une solution, mais si vous parcourez de longues distances régulièrement, le diesel ou l’hybride pourraient être plus adaptés.
En ce qui concerne les voitures citadines, l’essence est privilégiée, notamment en raison de son coût et de sa polyvalence. Les moteurs diesel étant plus adaptés aux trajets routiers.
Enfin, pour ceux qui alternent entre trajets urbains et autoroutiers, une motorisation hybride pourrait être la solution, permettant d’associer économie de carburant en ville et performances sur autoroute.
Cependant, tous ces éléments sont à mettre en balance avec vos besoins spécifiques, votre budget et vos préférences.
Quelles sont les alternatives à la voiture essence en 2024 ?
En 2024, le marché automobile propose plusieurs alternatives intéressantes à la voiture essence.
Les voitures électriques se positionnent au premier rang. Elles offrent l’avantage d’une mobilité sans émissions directes de CO2, mais nécessitent un réseau de bornes de recharge suffisamment développé.
Les voitures hybrides ou hybrides rechargeables combinent un moteur thermique et un moteur électrique. Elles permettent de réduire la consommation de carburant et les émissions de CO2, tout en offrant une plus grande autonomie par rapport aux véhicules 100% électriques.
Les véhicules au gaz naturel (GNV) ou au Gaz de Pétrole Liquéfié (GPL) sont également des options à considérer. Ces carburants, moins polluants que l’essence, sont aussi moins coûteux à l’utilisation.
Enfin, les véhicules fonctionnant à l’hydrogène commencent à apparaître sur le marché. Ils offrent une excellente autonomie et un temps de recharge rapide, mais le réseau de stations à hydrogène reste encore limité.