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13 Août 2024

Jeune conducteur : combien de temps dure ce statut ?

Obtenir son permis de conduire est une étape importante, mais être considéré comme un « jeune conducteur » peut présenter des particularités. La durée de cette période peut varier de 2 à 3 ans en fonction du type d’apprentissage suivi. C’est une période probatoire où la conduite est surveillée de près pour assurer la sécurité sur la route. Durant cette période, le jeune conducteur est tenu d’afficher le disque A sur son véhicule. C’est aussi une période où les assurances auto considèrent le conducteur comme un novice, ce qui peut influencer le coût de la prime d’assurance.

Le permis probatoire : définition et durée

Le permis probatoire est une phase transitoire qui suit l’obtention du permis de conduire. Cette phase est caractérisée par un nombre réduit de points sur le permis, soit 6 points au lieu des 12 points d’un permis « confirmé ».

La durée de cette période probatoire dépend du type de formation suivie. Elle est généralement de 3 ans pour une formation traditionnelle. Cependant, cette durée est réduite à 2 ans pour les conducteurs ayant opté pour la formation en conduite accompagnée (AAC).

Il est également possible de réduire cette durée à travers une formation post-permis. Ainsi, le permis probatoire peut durer 2 ans après une formation traditionnelle ou en conduite supervisée et 1 an et demi après une conduite anticipée.

Pendant cette période, le conducteur doit respecter certaines règles spécifiques, notamment des limitations de vitesse réduites et des taux d’alcoolémie plus stricts.

Les conditions du permis probatoire

Le permis probatoire est soumis à des conditions spécifiques pour renforcer la sécurité routière et sensibiliser les jeunes conducteurs aux dangers de la route.

  • Limitations de vitesse : Les conducteurs en période probatoire doivent respecter des vitesses maximales réduites. Sur autoroute, la vitesse est limitée à 110 km/h au lieu de 130 km/h. Sur les voies rapides et les chaussées séparées par un terre-plein central, la vitesse est limitée à 100 km/h au lieu de 110 km/h. Sur les routes à deux voies, la vitesse est limitée à 80 km/h.
  • Alcoolémie : Les taux d’alcoolémie sont plus stricts pour les conducteurs en permis probatoire. Le taux maximal autorisé est de 0,2g/l de sang.
  • Points sur le permis : Le permis probatoire débute avec un total de 6 points. Chaque année sans infraction, le conducteur gagne des points supplémentaires jusqu’à atteindre le maximum de 12 points après 3 ans (ou 2 ans en cas de conduite accompagnée).
  • Sanctions : Les sanctions en cas d’infraction sont plus sévères pour les titulaires d’un permis probatoire. Une infraction peut entraîner un retrait de points plus important et donc une invalidation du permis plus rapidement.

L’assurance pour les conducteurs novices

Choisir une assurance adaptée

Pour choisir une assurance adaptée en tant que jeune conducteur, plusieurs critères sont à prendre en compte. D’abord, il est essentiel de comparer les offres des différentes compagnies d’assurance. Certains comparateurs en ligne peuvent vous aider à voir les différentes options disponibles.

Ensuite, il est fortement recommandé de regarder attentivement les garanties incluses dans le contrat. Par exemple, une assurance au tiers est la formule la plus simple et la moins chère, mais elle ne couvre pas les dommages à votre propre véhicule en cas d’accident responsable.

Le type de véhicule que vous conduisez peut aussi influencer le choix de votre assurance. Pour une voiture de faible valeur, une assurance au tiers peut suffire. Pour une voiture neuve ou de grande valeur, une assurance tous risques peut être plus appropriée.

Finalement, prenez en compte le bonus/malus. Certains assureurs offrent des réductions pour les bons conducteurs ou ceux qui ont suivi une formation de conduite accompagnée.

La durée de l’assurance pour les jeunes conducteurs

La durée d’assurance pour les jeunes conducteurs correspond généralement à la période probatoire, soit 3 ans pour une formation classique et 2 ans pour une formation en conduite accompagnée. Pendant cette période, l’assureur considère le conducteur comme un novice et applique souvent une surprime. Cette surprime, qui augmente le montant de la prime d’assurance, est généralement dégressive. Elle peut être réduite de manière significative chaque année si le conducteur ne cause pas d’accident responsable. Il est donc recommandé de faire preuve de prudence sur la route pour éviter les sinistres et ainsi réduire le coût de son assurance.

Les spécificités de l’assurance pour les conducteurs novices

Les conducteurs novices font face à des spécificités en matière d’assurance auto. L’une d’elles est la surprime qui peut être appliquée par certaines compagnies. Cette majoration du tarif tient compte de l’inexpérience du conducteur et du risque potentiellement plus élevé d’accident.

Il existe toutefois des moyens pour réduire cette surprime :

  • La conduite accompagnée : certains assureurs proposent des réductions pour les conducteurs ayant suivi ce type de formation.
  • Le bonus-malus : un bon comportement sur la route peut permettre de bénéficier d’un bonus, réduisant ainsi le coût de l’assurance.

Il faut aussi noter que le type de garanties et l’offre proposée pour un jeune conducteur sont souvent similaires à une assurance auto classique. Cependant, l’attention doit être portée sur les garanties essentielles pour un jeune conducteur comme l’assistance 0km ou la protection du conducteur étendue.

Le disque « A » : une obligation pour les jeunes conducteurs

Où placer le disque « A » sur votre voiture ?

Le disque « A » doit être placé de manière visible sur la carrosserie arrière de votre véhicule. Généralement, on le positionne sur le côté gauche, à côté des phares. Cet emplacement permet aux autres usagers de la route de noter facilement votre statut de jeune conducteur.

Il faut veiller à ce que le disque « A » ne cache ni la plaque d’immatriculation, ni les feux arrière, ni les clignotants. C’est une erreur courante qui peut nuire à la sécurité routière et entraîner des sanctions.

Il est aussi possible d’apposer le disque « A » à l’intérieur du véhicule, dans le coin en bas à gauche de la lunette arrière. Cependant, il ne doit pas entraver la visibilité du conducteur ni celle de la plaque d’immatriculation ou des phares.

Enfin, le disque « A » doit toujours être en bon état, facilement identifiable et lisible pour les autres usagers de la route.

Durée de l’utilisation du disque « A »

L’utilisation du disque « A » dépend de la formation de conduite suivie. Pour ceux qui ont suivi une formation de conduite traditionnelle ou supervisée, le disque « A » doit être apposé sur le véhicule pendant 3 ans. Cependant, pour les nouveaux conducteurs qui ont opté pour la conduite accompagnée, la durée d’utilisation du disque « A » est réduite à 2 ans.

Ces durées correspondent à la période probatoire pendant laquelle le conducteur est considéré comme un novice. Toutefois, il n’est pas nécessaire de conserver le disque « A » au-delà de ces durées. Une fois cette période probatoire terminée, le conducteur peut retirer le disque « A ».

Veillez à respecter ces durées pour éviter toute sanction. En cas de contrôle et sans la présence du disque « A », le jeune conducteur s’expose à une amende.

Où acheter et comment imprimer le disque « A » ?

Pour acheter le disque « A », plusieurs options s’offrent à vous. Vous pouvez le trouver dans des enseignes spécialisées dans l’équipement automobile comme Norauto, mais aussi dans des supermarchés. Le prix de ce disque est généralement très abordable, oscillant entre 2 et 3 €.

Si vous préférez imprimer votre disque « A », c’est également possible. Pour cela, il suffit de télécharger un modèle au format PDF depuis un site spécialisé. Veillez toutefois à respecter les dimensions réglementaires du disque : il doit mesurer 15 cm de diamètre. Imprimez-le ensuite sur un support adhésif résistant et visible.

Le système de points pour les jeunes conducteurs

Combien de points sur le permis probatoire ?

Le permis probatoire débute avec un solde initial de 6 points. Si aucun retrait de point n’intervient durant cette période, le conducteur accumule des points supplémentaires chaque année. Après la première année sans infraction, le capital passe à 8 points.

  • En cas de formation classique :
    • À la fin de la deuxième année, le capital atteint 10 points.
    • À la fin de la troisième année, le jeune conducteur dispose du capital maximum de 12 points.
  • En cas de conduite accompagnée :
    • À la fin de la première année, le capital atteint 9 points.
    • À la fin de la deuxième année, le capital atteint le maximum de 12 points.

Il est à noter qu’une formation complémentaire « post-permis » peut permettre de raccourcir cette période probatoire.

Comment récupérer des points en période probatoire ?

Dans le cadre de la période probatoire, la récupération de points est possible sous certaines conditions. Un conducteur ayant perdu moins de trois points peut suivre un stage volontaire de récupération de points. Il s’agit d’une formation de deux jours, visant à sensibiliser le conducteur à la sécurité routière.

Cependant, si le retrait est de trois points ou plus, le conducteur sera invité par le ministère de l’intérieur à suivre un stage obligatoire de récupération de points. Notez que la participation à ces stages est limitée à une fois par an.

Par ailleurs, le respect du Code de la route permet une récupération automatique des points. Par exemple, un point perdu est récupéré après six mois sans infraction.

Il est donc crucial pour les jeunes conducteurs de rester prudents et respectueux des règles pour éviter les infractions et récupérer leurs points.

Les sanctions en cas d’infraction

Les amendes pour les conducteurs novices

Les conducteurs novices sont sujets à des amendes spécifiques en cas d’infraction. Par exemple, un excès de vitesse entre 30 et 39 km/h est puni d’une amende de 135€ et d’une perte de 3 points. Si l’excès est entre 40 et 49 km/h, l’amende reste la même mais la perte de points est de 4, avec un retrait de permis immédiat et une suspension possible de 6 mois.

  • Usage du téléphone au volant : amende de 375€ et retrait de 3 points.
  • Alcool au volant : amende de 135€ et retrait de 6 points, quel que soit le niveau de dépassement du taux d’alcoolémie.
  • Défaut d’assurance : amende pouvant atteindre 1500€ et retrait de 6 points.

Pour des infractions moins graves, comme le stationnement gênant ou l’usage abusif du klaxon, les amendes varient de 22€ à 135€.

Il est crucial pour les jeunes conducteurs de connaître ces sanctions pour éviter les infractions et maintenir un comportement responsable sur la route.

Conséquences d’une infraction sur le délai probatoire

Lorsqu’un jeune conducteur commet une infraction durant la période probatoire, cela peut avoir des conséquences sur la durée de cette dernière.

  • Si l’infraction entraîne un retrait de points, le délai probatoire est automatiquement rallongé de deux ans, portant la période totale à 5 ans pour une formation classique et à 4 ans pour une formation en conduite accompagnée.
  • Pour les infractions graves, telles que le dépassement de la limite de vitesse de plus de 50 km/h ou la conduite en état d’ivresse, le retrait peut être de 6 points, ce qui invalide le permis.
  • Dans certains cas, un stage de sensibilisation à la sécurité routière est imposé et doit être effectué dans un délai strict.

Il est donc essentiel pour les jeunes conducteurs d’être particulièrement vigilants et respectueux des règles de conduite pour éviter d’allonger la durée de leur période probatoire.

Au bout de combien de temps n’est-on plus considéré comme jeune conducteur ?

La durée du statut de jeune conducteur varie en fonction du type d’apprentissage de la conduite. Pour une formation classique, le statut de jeune conducteur dure généralement 3 ans à partir de l’obtention du permis. Cependant, pour ceux qui ont suivi la conduite accompagnée, aussi appelée Apprentissage Anticipé de la Conduite (AAC), cette durée est réduite à 2 ans.

Attention, ces durées peuvent également être modifiées si le conducteur suit un stage de sensibilisation à la sécurité routière après l’obtention de son permis, aussi appelé « stage post-permis ». Dans ce cas, la durée du statut de jeune conducteur est réduite à 2 ans pour une formation classique et à 1 an et demi pour une conduite accompagnée.

Il est à noter que le statut de jeune conducteur n’est pas lié à l’âge du conducteur, mais à l’âge du permis de conduire. Ainsi, une personne qui obtient son permis à 30 ans est tout de même considérée comme un jeune conducteur pendant la période probatoire correspondante.

Ces durées sont importantes à connaître car elles déterminent les conditions d’assurance auto et les règles de conduite spécifiques à respecter.

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