1 Français sur 5 repousse son achat automobile en 2025 : ZFE et leasing social ne suffisent pas encore à déclencher la bascule électrique
Entre durcissement des Zones à Faibles Émissions (ZFE), augmentation du coût d’usage et multiplication des dispositifs d’accompagnement, on aurait pu s’attendre à une accélération du renouvellement automobile en France en 2025. Pourtant, une étude menée en interne auprès de 1 000 automobilistes révèle que 1 Français sur 5 (20,9%) déclare avoir volontairement repoussé son achat de voiture cette année.
Alors que la transition vers l’électrique s’intensifie dans le débat public, la réalité du terrain montre un marché marqué par l’attentisme et la prudence.
Un attentisme historique dans l’acte d’achat
Repousser l’achat automobile n’est pas un acte anodin. Dans un marché historiquement cyclique — basé sur la possession, le renouvellement et l’usage quotidien du véhicule — le fait qu’un conducteur sur cinq retarde volontairement son achat témoigne d’une évolution significative des comportements.
L’étude menée par nos soins montre également que près de la moitié des automobilistes (45,8%) n’envisagent pas de changer de voiture dans les 12 prochains mois, tandis que 24% prévoient un achat classique et 10,7% un leasing/LOA.
Trois causes principales expliquent cette prudence. Tout d’abord, l’incertitude économique, alimentée par l’inflation et les fluctuations du pouvoir d’achat, pousse de nombreux automobilistes à différer leurs décisions. Ensuite, le coût global d’usage — carburant, entretien, assurance, taxes — est en hausse, rendant chaque achat plus réfléchi et rationnel. Enfin, l’adaptation aux contraintes ZFE modifie le calendrier d’achat : certains automobilistes retardent leur décision pour choisir un véhicule compatible avec leur zone de circulation ou attendre des solutions plus économiques.
La transition électrique reste freinée par les contraintes économiques
Les Zones à Faibles Émissions devraient logiquement accélérer le renouvellement des véhicules anciens. Pourtant, notre étude montre que si la ZFE influence les décisions, elle ne déclenche pas encore une bascule majeure vers l’électrique. En 2025, seulement 5,6% des automobilistes roulent en 100% électrique, contre 82% sur du thermique (diesel 41,7%, essence 40,5%) et 12,2% sur de l’hybride.
Autrement dit, le passage à l’électrique n’est pas encore un véritable moteur d’achat : les automobilistes changent de voiture pour continuer à circuler, et non pour répondre à un objectif écologique. La conformité Crit’Air reste donc un impératif administratif, plus qu’une motivation environnementale.
Dans ce contexte et malgré le fait qu’il gagne en médiatisation et en offre, le leasing social pourrait représenter une solution pour faciliter l’accès à l’électrique. Toutefois, on constate que ce mode de financement reste minoritaire dans les intentions d’achat (10,7%). S’il facilite l’accès à l’électrique pour certains profils, il ne provoque pas encore de bascule massive. Ce constat met en lumière l’écart entre discours public et adoption réelle.
Le frein principal à l’adoption du véhicule électrique demeure économique. 44,8% des répondants citent le prix comme obstacle principal, devant l’autonomie (23%), le maillage de bornes (8,1%) ou le temps de recharge (8,3%). Le manque de confiance dans la technologie ne concerne que 7,7% des automobilistes. Notre étude BYmyCAR souligne ainsi que sans solution économique réellement accessible, la transition restera lente, et que le leasing social seul ne pourra pas démocratiser le véhicule électrique.
L’humain reste au cœur de la décision
Au-delà des questions économiques, l’étude met également en lumière les attentes des automobilistes vis-à-vis des distributeurs. Les consommateurs privilégient encore le contact humain pour choisir leur distributeur. Trois critères ressortent particulièrement :
- Le prix affiché reste décisif, car il permet de comparer rapidement les offres et d’identifier le meilleur rapport qualité-prix.
- Les garanties et services inclus sont essentiels pour sécuriser l’achat et limiter les coûts supplémentaires liés à l’entretien ou aux réparations.
- La qualité de l’accompagnement et du conseil influence fortement la confiance dans le distributeur et la satisfaction globale de l’expérience d’achat.
À l’inverse, la possibilité de tout faire en ligne arrive en dernier, démontrant que le parcours 100% digital n’est pas central dans la décision d’achat.
BYmyCAR, copilote des choix de mobilité
En 2025, la transition automobile ne dépend plus seulement de l’offre technologique ou des politiques publiques : elle repose avant tout sur la capacité des dispositifs (leasing social, aides, financement) à être réellement accessibles.
Pour l’instant, malgré les ZFE, l’automobiliste français attend encore la bonne équation économique pour franchir le pas.
L’étude BYmyCAR met en évidence un marché attentiste, où le prix reste le frein principal à l’adoption du véhicule électrique, où le thermique domine encore largement, et où le contact humain est déterminant dans la décision d’achat.
Face à cette complexité, BYmyCAR se positionne comme copilote de confiance pour accompagner chaque automobiliste dans le choix de la solution la plus adaptée à son profil, ses usages et son budget.
Chaque projet de mobilité commence par un diagnostic précis : type et fréquence des trajets, zone de circulation (soumise ou non à une ZFE), niveau de budget, volonté ou non de devenir propriétaire. Cette approche permet de proposer la formule la plus pertinente : achat classique, LOA pour tester un véhicule électrique, ou LLD sécurisée avec services inclus.
Les conseillers du réseau, présents dans plus de 100 concessions, accompagnent également les clients dans le parcours administratif : simulation de financement, calcul de l’éligibilité au leasing social, identification des aides locales ou nationales.
Au-delà du véhicule, BYmyCAR aide à maîtriser l’ensemble des coûts liés à la mobilité : carburant, entretien, assurance et fiscalité. L’objectif est d’aller au-delà du prix d’achat pour raisonner en coût global d’usage, en intégrant les évolutions réglementaires (ZFE, Crit’Air…) pour éviter immobilisation ou perte de valeur du véhicule.
Ainsi, BYmyCAR ne se limite pas à vendre un véhicule : l’enseigne accompagne ses clients comme un véritable partenaire stratégique, en leur permettant de naviguer dans un marché complexe et en constante évolution, avec un réseau humain et des solutions digitales adaptés à chaque profil et usage.