
Histoire de la voiture autonome : qui l'a vraiment inventée ?
L’histoire de la voiture autonome est fascinante et complexe, marquée par des avancées technologiques majeures et des pionniers visionnaires. De la conception du « Benz Patent Motorwagen » par Carl Benz, considéré comme le premier véhicule autonome, à l’intégration de la technologie Waymo dans le Chrysler Pacifica, en passant par les premiers prototypes japonais et coréens, l’évolution de la voiture autonome est en constante évolution. Avec l’arrivée de Tesla et autres acteurs majeurs, le futur de l’automobile sans chauffeur et du pilotage automatique promet d’être passionnant.
Les débuts de la voiture autonome
L’implication de Carl Benz
Carl Benz, né en 1844, est un pionnier de l’automobile. Son rôle dans le développement de la voiture autonome remonte à sa création du « Benz Patent Motorwagen » en 1885. C’est le premier véhicule qui n’a pas besoin d’un humain ou d’un animal pour se déplacer. Cet exploit est d’autant plus remarquable que le « Benz Patent Motorwagen » a été propulsé par un moteur à explosion, une première dans le domaine automobile.
Son invention marque le début d’une nouvelle ère pour l’industrie automobile. Carl Benz a établi la base sur laquelle d’autres inventeurs et entreprises ont construit pour développer la voiture autonome telle que nous la connaissons aujourd’hui. En 1926, il a fusionné son entreprise avec Daimler-Motoren-Gesellschaft pour former Mercedes-Benz, une marque qui continue à jouer un rôle de premier plan dans l’industrie automobile.
L’empreinte de Carl Benz dans l’histoire de la voiture autonome est, sans conteste, indélébile.
Le rôle de Léonard de Vinci
Léonard de Vinci, génie de la Renaissance, est souvent cité pour son rôle précurseur dans l’histoire de la voiture autonome. Sa contribution se matérialise par la conception d’un prototype d’automobile tricycle à ressort vers 1478. Ce dispositif, novateur pour son époque, esquissait la possibilité d’un véhicule se déplaçant sans être poussé ou tiré par une force animale ou humaine.
Le mécanisme utilisé par de Vinci, similaire à celui de l’horlogerie, suggère les prémices d’une réflexion sur le mouvement perpétuel, une idée clé dans la conception des voitures autonomes. Notons que cette invention révolutionnaire était composée d’une structure carrée en bois et en métal, et de deux tambours assurant la rotation de chaque roue motrice.
L’automobile de Vinci est donc considérée comme l’un des premiers jalons dans l’histoire de la voiture autonome, posant les fondements des véhicules sans conducteur tels que nous les connaissons aujourd’hui.
Premières expérimentations et prototypes
Le projet Navlab 1 : une première dans l’autonomie
Lancé en 1986 par le laboratoire de robotique de l’université Carnegie-Mellon, le projet Navlab 1 marque une étape décisive dans la course à l’autonomie. En dépit d’une vitesse maximale limitée à 32 km/h, ce véhicule a pu parcourir de courtes distances en toute autonomie. C’est donc le fruit d’un travail de recherche rigoureux, financé par le DARPA et dirigé par Chuck Thorpe.
Le Navlab 1 est équipé d’une technologie précurseur du lidar, fonctionnant comme les yeux du véhicule. Cette innovation a permis d’ouvrir la voie à la conception de voitures autonomes et semi-autonomes qui « voient » et interagissent avec leur environnement tout comme le ferait un conducteur humain.
La contribution japonaise : le laboratoire Tsukuba
Le laboratoire Tsukuba au Japon a apporté une contribution significative à l’évolution de la voiture autonome. En 1977, l’équipe de ce laboratoire a réussi à faire rouler un prototype de véhicule autonome sur un circuit dédié. Cette prouesse a été réalisée grâce à l’utilisation de capteurs optiques qui permettaient au véhicule de suivre les marqueurs au sol, une technologie innovante pour l’époque.
Le véhicule était capable de traiter les images de la route qui se présentait devant lui, une première dans l’histoire de l’automobile. Avec une vitesse maximale de 30 km/h, ce prototype a marqué une étape importante dans l’avancement de la conduite autonome.
L’expérimentation du véhicule autonome par le laboratoire Tsukuba a ouvert la voie à de nouvelles recherches et à des développements technologiques majeurs dans ce domaine. Elle a démontré le potentiel d’une voiture capable de conduire de manière autonome, stimulant ainsi l’intérêt pour cette technologie au niveau mondial.
L’évolution de la conduite autonome au fil du temps
Les avancées des années 80 et 90
Dès les années 80, des avancées significatives ont été réalisées dans le domaine des véhicules autonomes. Notamment, en 1986, sous l’impulsion de Ernst Dickmanns, le camion VaMoRs a fait ses premiers pas, capable de se déplacer quasiment sans intervention humaine grâce à l’usage de caméras et de capteurs.
Dans les années 90, la technologie a continué à évoluer, avec des projets comme le VaMP et le VITA-2, qui ont réussi à parcourir plus de 1000 kilomètres sur une autoroute multivoie à Paris, dans le trafic, à une vitesse respectable.
L’essor au tournant du millénaire
Au tournant du millénaire, plusieurs acteurs ont joué un rôle décisif dans le développement des voitures autonomes. Le projet européen « Prometheus », financé par la Commission Européenne à hauteur de 800 millions d’euros a notamment permis d’ouvrir la voie à de nouvelles réalisations technologiques. D’autre part, des avancées ont également été remarquées du côté du groupe PSA, qui a commencé à faire circuler des véhicules autonomes sur route ouverte dès l’été 2015. C’est également à cette période que la FIA a annoncé le déploiement de la navette autonome Ligier EasyMile EZ 10. Ainsi, le tournant du millénaire a été marqué par un essor significatif de la voiture autonome, avec des investissements conséquents et des initiatives concrètes de la part des constructeurs automobiles.
Les pionniers du pilotage automatique
Le rôle de Pierre Lefèvre dans la connexion des véhicules
Pierre Lefèvre est un acteur majeur dans le domaine des voitures autonomes. Son parcours débute en 1995, lorsqu’il présente à Bill Gates, lors de sa visite à Paris, un véhicule connecté, une première mondiale. Lefèvre est alors à l’origine de ce projet innovant.
Il devient par la suite PDG de la société Induct, et présente en 2024 le Cybergo, premier véhicule robotisé autonome à la Cité des sciences et de l’industrie. Cette innovation majeure marque un tournant dans l’histoire de l’autonomie automobile.
Son rôle ne se limite pas à l’innovation technologique. Il est également sollicité par un consortium d’industriels français pour la création d’une voiture « intelligente ». Il conçoit alors une Citroën Evasion connectée à Internet, préfigurant les véhicules connectés actuels.
Lefèvre est sans conteste un pilier dans le domaine de la voiture autonome, et son influence continue de se faire sentir dans l’industrie automobile d’aujourd’hui.
Sebastian Thrun et le projet Google sans conducteur
Sebastian Thrun, un informaticien allemand et professeur à l’Université de Stanford, a joué un rôle clé dans l’histoire des voitures autonomes grâce à son implication dans le projet Google sans conducteur. En 2005, il remporte le concours DARPA Grand Challenge, un événement majeur dans le développement des technologies de conduite autonome.
Thrun a ensuite initié le projet de voiture sans conducteur de Google, connue sous le nom de Google Car, en tant que directeur de Google X, une filiale d’Alphabet. Ce véhicule est un démonstrateur de voiture autonome dont le développement a débuté en 2020.
Avec une équipe d’ingénieurs, dont plusieurs issus de l’Université de Stanford, Thrun a travaillé sur le développement d’une technologie qui permet aux véhicules de se déplacer de manière autonome en utilisant des capteurs et une intelligence artificielle sophistiquée. Leur objectif principal était de créer un système capable de réduire les accidents de la route.
Grâce à son travail sur le projet Google Car, Thrun est reconnu comme un pionnier de la conduite autonome et continue de jouer un rôle influent dans ce domaine.
Les géants de l’industrie automobile et l’autonomie
Tesla et sa vision de la voiture autonome
Tesla, fondée par Elon Musk, est un acteur majeur dans l’industrie de l’automobile autonome. Depuis la conception de son système avancé d’assistance au conducteur, Autopilot, Tesla repousse constamment les limites de ce qui est technologiquement possible.
Autopilot, lancé en 2015, est une combinaison de capteurs, de caméras et de radars qui permettent à la voiture de percevoir son environnement et de réagir de manière appropriée. Cela inclut le maintien de la voie, l’accélération et le freinage automatiques.
L’ambition de Tesla va cependant au-delà de la simple assistance à la conduite. La vision de l’entreprise est de rendre ses véhicules entièrement autonomes. Pour ce faire, Tesla a développé une puce informatique dédiée à la conduite autonome et travaille activement sur l’amélioration de son intelligence artificielle.
Cependant, le chemin vers l’autonomie totale est complexe et Tesla a connu des retards. Malgré cela, l’entreprise demeure déterminée à réaliser sa vision, s’efforçant d’apporter des mises à jour significatives à son système Autopilot et travaillant constamment à améliorer la sécurité et l’efficacité de ses véhicules.
Ford et son regard sur l’avenir de la conduite autonome
Ford, géant de l’industrie automobile, se positionne également sur le marché des voitures autonomes. Considérée comme étant un des plus innovants en 2023, l’entreprise américaine mise sur l’intelligence artificielle pour le développement de ses véhicules autonomes.
La marque a testé une technologie d’IA permettant à ses véhicules électriques de sortir de la chaîne de montage en autonomie totale. Cette technologie pourrait améliorer l’efficacité et la sécurité de l’usine.
Par ailleurs, Ford a été le premier constructeur à obtenir l’autorisation de faire circuler son SUV électrique sportif en conduite autonome sur certains axes autoroutiers de Grande-Bretagne.
L’entreprise a également introduit son nouveau système de conduite autonome, l’Active Drive Assist, au sein de son arsenal Co-Pilot360. Ce système sera présent dans les premiers modèles comme le pick-up F-150 et le SUV électrique Mustang Mach-E.
Cependant, Ford a connu des défis avec sa coentreprise Argo AI, qu’il avait fondé avec Volkswagen pour le développement de la voiture autonome. Les deux géants de l’automobile ont décidé de ne plus financer ce projet, illustrant ainsi les défis et la complexité de réaliser une voiture entièrement autonome.
Définitions clés dans le monde des voitures autonomes
Niveau 5 d’autonomie : qu’est-ce que cela signifie ?
Le niveau 5 d’autonomie représente le stade ultime de l’autonomie dans le monde des véhicules autonomes. À ce niveau, la voiture est capable de se déplacer sans aucune intervention humaine, dans n’importe quel environnement et dans toutes les conditions de circulation. Cela signifie que le véhicule est capable de gérer tous les aspects de la conduite, y compris les tâches complexes comme le freinage, l’accélération, le changement de voie, la navigation dans le trafic et même la réaction à des situations d’urgence.
Pour atteindre ce niveau d’autonomie, la voiture doit disposer d’une technologie avancée, y compris des capteurs sophistiqués, une intelligence artificielle puissante et des systèmes de navigation précis. La voiture peut fonctionner sans volant, sans pédales d’accélération ou de freinage, et ne nécessite pas la présence d’un conducteur à bord.
Il est essentiel de noter que, même si le concept de niveau 5 d’autonomie est technologiquement réalisable, il reste des défis à relever, notamment en termes de législation, de sécurité et d’acceptation par le public.
Comprendre le terme « Autonomous automobile »
L’expression « Autonomous automobile » fait référence à un véhicule capable de se déplacer sans l’intervention d’un conducteur humain. C’est une catégorie de véhicules qui comprend les voitures, les camions et même certains types de navettes.
Pour être réellement qualifié d’autonome, un véhicule doit être capable de percevoir son environnement, de décider de la marche à suivre et d’exécuter cette décision. Cela implique une combinaison de diverses technologies, notamment:
- Des capteurs pour collecter des données sur l’environnement du véhicule. Cela peut inclure des caméras, des radars et des lidars.
- Un système de pilotage automatique qui utilise ces données pour prendre des décisions en temps réel.
- Des algorithmes d’intelligence artificielle qui permettent au véhicule d’apprendre et de s’adapter à différents scénarios de conduite.
Il convient de noter que tous les véhicules autonomes ne sont pas créés égaux. Il existe différents niveaux d’autonomie, allant de la simple assistance à la conduite à l’autonomie totale, où aucun conducteur humain n’est nécessaire.
La voiture autonome dans les années 2020 : où en sommes-nous ?
En 2020, l’industrie de la voiture autonome a franchi des étapes significatives. Tesla, l’un des leaders du marché, a continué à perfectionner son système Autopilot, tandis que d’autres acteurs majeurs, tels que Ford et Waymo, ont testé et déployé leurs véhicules autonomes dans diverses régions du monde.
Plusieurs entreprises ont réussi à commercialiser des voitures autonomes de niveau 4, capables de se conduire seules dans certaines conditions et sur certains itinéraires précis. Le passage à l’autonomie de niveau 5, qui permet une conduite autonome totale dans toutes les situations, reste cependant un défi majeur.
- Enjeux technologiques : Les voitures autonomes nécessitent des technologies de pointe, comme l’intelligence artificielle (IA), les capteurs et les systèmes de navigation précis. En 2020, ces technologies étaient encore en cours de développement et de perfectionnement.
- Enjeux législatifs : Les lois et réglementations relatives aux véhicules autonomes varient d’un pays à l’autre, et même d’une région à l’autre. En 2020, de nombreux pays travaillaient encore sur la mise en place d’un cadre juridique adapté à ces nouvelles technologies.
Malgré ces défis, l’année 2020 a marqué une avancée considérable dans l’évolution de la voiture autonome. De nombreux tests et expérimentations ont été réalisés, prouvant le potentiel de cette technologie pour transformer notre façon de voyager.
Quand arrivera la véritable voiture sans chauffeur ?
La question de la véritable voiture sans chauffeur, totalement autonome et accessible à tous, reste encore sans réponse précise. De nombreux acteurs du secteur travaillent sans relâche pour développer cette technologie et la rendre disponible sur le marché. Cependant, des obstacles subsistent.
L’un des principaux défis est d’ordre technologique. Les voitures autonomes nécessitent des systèmes d’IA avancés, des capteurs sophistiqués et une technologie de navigation précise. Bien que des progrès significatifs aient été réalisés dans ces domaines, il reste encore du chemin à parcourir pour atteindre une autonomie totale.
Un autre défi majeur est réglementaire. Les lois et réglementations concernant les véhicules autonomes varient d’un pays à l’autre, et même d’une région à l’autre. De nombreux pays sont toujours en train de mettre en place un cadre juridique adapté à ces nouvelles technologies.
Enfin, l’acceptation du public constitue un défi non négligeable. Les gens doivent se sentir en sécurité et avoir confiance dans la technologie avant de pouvoir adopter pleinement les voitures autonomes.
En dépit de ces défis, les progrès dans ce domaine sont constants et rapides. Les prévisions varient, mais certains experts estiment que nous pourrions voir des voitures entièrement autonomes sur nos routes d’ici la fin de la décennie.
Exemples marquants de voitures autonomes
Le Chrysler Pacifica et la technologie Waymo
La collaboration entre Waymo, filiale de Google, et le groupe Fiat Chrysler Automobiles a abouti à la création d’un véhicule autonome unique : le Chrysler Pacifica.
La voiture combine la technologie de conduite autonome de Waymo avec la robustesse et la polyvalence du minivan Chrysler Pacifica. L’union de ces deux acteurs majeurs a permis de créer un véhicule hybride rechargeable équipé d’un logiciel maison et du matériel nécessaire pour la conduite autonome.
- Technologie Waymo : Le système de conduite autonome de Waymo se base sur une combinaison de lidars, radars et caméras pour surveiller l’environnement du véhicule.
- Chrysler Pacifica : Ce minivan a été choisi pour son design spacieux, sa fonctionnalité et son efficacité énergétique. Il offre une plateforme idéale pour intégrer la technologie Waymo.
La production de ce véhicule autonome a commencé en octobre 2024 et les tests en conditions réelles sont en cours. Des milliers de ces minivans Chrysler Pacifica autonomes ont déjà été commandés par Waymo, prouvant la confiance mutuelle entre les deux entreprises. Cette collaboration marque une étape majeure dans l’évolution de la technologie des véhicules autonomes.
La Robocar : une voiture sans pilote
La Robocar s’inscrit dans un contexte de recherche de performance et d’innovation technologique. Produite par JiYue, une coentreprise détenue par Baidu et Geely, cette voiture est une prouesse technologique.
- Elle est la première voiture au monde à être dotée de la technologie de conduite autonome de niveau 4. Cela signifie qu’elle est capable de se déplacer sans intervention humaine dans certaines conditions spécifiques.
- Elle est également reconnue pour sa rapidité. L’entreprise Roborace, à l’origine de la Robocar, a réussi à établir un record du monde de vitesse pour une voiture autonome.
Il s’agit donc d’un exemple marquant de l’évolution de la technologie des voitures autonomes.
Le futur des voitures autonomes : quels sont les projets ?
L’avenir des voitures autonomes est riche en innovations. De nombreux projets sont en cours de développement pour améliorer la technologie et rendre ces véhicules plus sûrs et plus efficaces.
Google, par exemple, continue d’investir dans sa filiale Waymo, qui développe des systèmes de conduite autonome. Leurs efforts se concentrent sur l’amélioration de la technologie LiDAR, essentielle pour la perception de l’environnement du véhicule.
Apple, bien qu’ayant abandonné son projet de voiture électrique, n’a pas renoncé à son ambition de développer un système de conduite autonome. Leur projet, nommé Project Titan, pourrait être utilisé dans des véhicules tiers.
Des constructeurs automobiles traditionnels, comme BMW et Ford, ont également annoncé leur intention de lancer des véhicules entièrement autonomes dans les prochaines années.
Par ailleurs, des start-ups sont également très actives dans ce domaine. Elles apportent souvent une vision nouvelle et des solutions innovantes aux défis de la conduite autonome.
Enfin, des investissements massifs sont réalisés dans l’infrastructure routière pour faciliter l’intégration des voitures autonomes. On peut citer le projet de Wuhan en Chine, qui a alloué 2,3 milliards de dollars pour développer une infrastructure adaptée aux véhicules autonomes.
Il est clair que l’avenir des voitures autonomes est prometteur, avec de nombreux acteurs dédiés à faire avancer cette technologie révolutionnaire.
Quel est le but de la création de voitures sans chauffeur ?
L’objectif principal de la création de voitures sans chauffeur est de réduire les accidents de la route. En effet, la majorité des accidents de la route sont causés par des erreurs humaines. En éliminant l’erreur humaine, les voitures autonomes peuvent potentiellement rendre les routes plus sûres.
Un autre but est de réduire la congestion du trafic. Les voitures autonomes pourraient être programmées pour optimiser la vitesse et l’espacement, ce qui permettrait de réduire les embouteillages.
Enfin, les voitures sans chauffeur pourraient également améliorer l’accessibilité au transport pour les personnes qui ne peuvent pas conduire, comme les personnes âgées, les personnes handicapées ou les personnes qui n’ont pas le permis de conduire.
En résumé : qui a créé les voitures autonomes ?
L’invention de la voiture autonome est le fruit de l’effort combiné de nombreux acteurs au fil du temps.
- Léonard de Vinci, dans les années 1500, a conçu le premier concept de véhicule autonome, un chariot pouvant se déplacer sans être poussé ou tiré.
- Au XXe siècle, l’Université Carnegie Mellon a contribué à cette évolution avec le Navlab 1, un véhicule équipé d’un superordinateur Cray.
- Plus récemment, Sebastian Thrun, chercheur à Stanford, a œuvré sur le programme de voiture autonome de Google.
- En 2004, Pierre Lefèvre a créé Induct, une start-up dédiée aux véhicules autonomes.
Ces pionniers ont façonné l’histoire de la voiture autonome, mais des entreprises comme Tesla et Alphabet continuent de la réinventer.